Dans le cadre de l’étude des revenus attendus du projet Simandou 2040, la Banque mondiale a été mandatée comme consultant pour mener une évaluation approfondie des besoins en ressources humaines et financières de l’administration. Cette étude vise à analyser les revenus potentiels du projet, diagnostiquer la capacité institutionnelle et organisationnelle des entités publiques impliquées et proposer des recommandations pour maximiser les retombées économiques pour l’État guinéen.

La réunion, présidée par M. Aboubacar Kagbé TOURE, Directeur Général de la SOGUIPAMI, s’est tenue à la SOGUIPAMI en présence des Directeurs de départements de la SOGUIPAMI. Du côté des experts mandatés pour cette étude, étaient également présents M. Boubacar Biro Diallo, M. Frank Schulders et M. Arnaud Dubocq, consultants engagés par la Banque mondiale pour mener cette évaluation stratégique. Les principaux livrables attendus de l’étude prévoit plusieurs axes clés à savoir :       – Une estimation des recettes de l’État (taxes, droits de douane, dividendes) en conformité avec le cadre fiscal des conventions minières,                                – Une analyse de l’organisation et des capacités de l’administration minière pour optimiser la mobilisation des recettes,                                                                  – Un Plan de formation : recommandations pour renforcer les compétences des entités publiques concernées.                                                                                – Des stratégies de prévention des risques d’érosion fiscale afin d’assurer une collecte optimale des revenus miniers.

Lors de cette réunion, M. Aboubacar Kagbè TOURE, Directeur Général de la SOGUIPAMI, a présenté en détail la gouvernance, l’historique et le rôle clé de la SOGUIPAMI dans le projet Simandou 2040. Il a rappelé que la SOGUIPAMI est l’entité qui porte les actions de l’État au sein du projet Simandou, et représente l’État au sein du conseil d’administration et de l’Etat actionnaire au sein de l’assemblée Générale. 

Il a également mis en avant le rôle stratégique de la SOGUIPAMI dans la commercialisation des parts de minerai de l’État, et du droit de transport, avec la création d’une entité dédiée, dont l’actionnariat est réparti entre la SOGUIPAMI, l’ANAIM et la Société Navale et un armateur privé.

Les discussions ont permis d’approfondir les réflexions sur les dispositifs nécessaires pour garantir la réussite de ce projet d’envergure mondiale et maximiser ses retombées économiques. La SOGUIPAMI poursuivra son implication active aux côtés des institutions et partenaires techniques afin d’assurer une mise en œuvre optimale du projet Simandou 2040.